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Ethiqu'équine

Depuis de nombreuses années j'étudie le comportement équin, et son environnement afin de me rendre au plus proche de sa communication de base et de ses besoins. Je pense que les chevaux ont énormément à nous offrir. Ils sont proches des humains depuis si longtemps, et ce n'est pas sans raison.

Mon parcours

Très tôt, les chevaux se sont invités dans ma vie, ils ont été mes premiers guides, c’est pour cela qu’aujourd’hui ils ont une place importante au cœur de ma vie et de mes projets. Toute petite déjà, je n’imaginais pas passer une semaine sans contact avec eux, je me baladais dans le parc de ma ville, pour aller les caresser, c’était le plus beau jour de ma semaine. A l’âge de 13 ans, je découvre au cœur des Pyrénées, un centre de tourisme équestre et élevage de mérens. J’y passerai 5 ans de ma vie à apprendre, aider à la gestion, accompagner en tourisme équestre, accompagner les centres de réinsertion, les personnes en situation de handicap mais aussi les enfants. J’y vais mes plus belles années équestres, avec de grandes balades au cœur des montagnes, des randonnées de plusieurs jours, la découverte du TREC (Technique de Equestre de Compétition).

 A 18 ans, je pars vivre en région parisienne. La vie est là-bas est une épreuve pour moi, j’arrive à y prendre goût grâce aux chevaux. Je rejoins une équipe de TREC, je participe aux régionales. Très vite, les conditions des chevaux de club me mettent mal à l’aise, je découvre à 1h de chez moi, une écurie de demi-pension. C’est là que je rencontre ma jument Kalima. Je la prends en demi-pension, je passe une année auprès d’elle. Elle n’a aucune éducation et beaucoup de méfiance envers l’humain. Avec du temps et de la patience, elle me fait confiance. Durant 5 mois je dois la quitter, dans son écurie la situation devient critique, les chevaux vivent dans des préfabriqués, dans des conditions d’hygiène déplorable, elle perd 300kg, se fait maltraiter par un maréchal peu scrupuleux, sa confiance semble perdue. Pour mes 20 ans, je fais une cagnotte dans le but de la racheter. Je ne sais pas comment avoir un cheval, à Paris, loin de ma famille et avec un budget aussi serré mais je ne peux pas imaginer ne pas la sauver. « C’est ça ou la boucherie » me dit-on.

Nous sommes en 2009, Kalima retrouve une vraie vie de cheval, au pré avec des congénères, l’humain passe au second plan pour elle, je n’arrive pas à lui mettre un licol, je me fais traîner par ses 900kg régulièrement, je n’arrive plus à communiquer avec elle. Je rentre chez moi en pleurant, dépitée. C’est à ce moment-là que je découvre l’équitation éthologique et une autre vision du cheval. C’est une vraie transformation pour moi, je pratique en autodidacte avant de rejoindre le Haras de la Cense avec Kalima, c’est le début pour moi de mon immersion dans le milieu de l’équitation éthologique. Je rencontre plusieurs grands noms du circuit et d’autres qui le deviendront plusieurs années après. Je suis plusieurs formations et stages sur place. J’assiste et aide aux Rendez-vous éthologiques, célèbres chaque année pour les retrouvailles et la découverte de l’équitation éthologique. Nous sommes, à cette époque aux balbutiements des méthodes bienveillantes.

Nous rentrons dans les Pyrénées, j’ai avec ma jument une relation de compréhension et de connexion qui n’a pas son pareil. Nous vivons des années douces ensemble, jusqu’à ce qu’après dix ans de vie commune, elle décède brutalement à la suite d’un accident.

Je fais une pause, tente de me remettre. Je crée de nouveaux liens, reprends l’équitation éthologique et les formations et stages. Je découvre de nouvelles choses, me forme à de nouvelles méthodes, encore, avant de faire une nouvelle pause, ma vie de maman et d’auto-entrepreuneuse, difficilement conciliable.

Ce n’est qu’en 2020, que je m’installe en Dordogne, avec mon mari et mes enfants : nous avons pour but l’équilibre avec le vivant, la permaculture et nous tentons de nous rapprocher de l’autonomie alimentaire au maximum. Nous nous formons avec plusieurs organismes et naturellement la place des chevaux ne se pose même pas dans cette nouvelle vie. Je constitue mon troupeau, avec beaucoup de difficulté pour trouver un équilibre entre les membres et avec ma famille.


Fleur le premier membre, une ponette shetland est une ponette avec une aura magnifique, elle est sensible et douce, patiente avec les enfants. Elle a du caractère et semble préférer la compagnie des humains à celles des chevaux.
Hippy, le second membre de mon troupeau actuel est un Irish Cob que j’ai acheté le jour même sur photo, tant le coup de cœur était intense. Je ne pensais pas revivre ça après Kalima mais la connexion s’est faite d’elle-même et la relation avec lui est magique. Il est sensible mais très ouvert, patient et équilibré. C’est lui qui m’a fait tomber amoureuse de la race irish Cob pour son caractère, sa polyvalence et bien sûr son physique !
Barbie, a rejoint mon groupe afin de commencer mon projet de naissance de poulains. Elle a un passé difficile, et il a fallu du temps pour l’apprivoiser. A présent, c’est la jument la plus douce et connectée que je connaisse, elle a un petit quelque chose qui me rappelle ma Kalima. C’est une jument avec énormément de résilience, froide et réfléchie.
Delucci était un énorme coup de cœur pour moi, un coup de foudre. Malheureusement, après l’avoir acheté j’ai dû revenir en arrière parce qu’elle s’est mise à boiter. J’ai dû travailler sur ce que je voulais, des chevaux pour moi, pour mes projets, avant que finalement sa propriétaire, quelque mois après, lorsqu’elle fut guérie, m’a confié ne pas vouloir la vendre à une autre personne que moi. Elle m’était destinée.

Avec mes juments irish, j’ai l’envie d’un poulain par an, une année sur deux pour chaque jument. Un poulain équilibré, qualité élevage, avec du physique mais aussi élevé en famille, avec un sevrage tardif et une vie en troupeau. Qui sait peut-être que ce projet évoluera…. Ou pas !

Depuis l’arrivée de mes chevaux, j’ai suivi plusieurs formations en gestion des pâtures et équipistes et j’ai suivi un stage avec Jean François Pignon qui a encore transformé ma vision des choses.

Aujourd’hui j’ai ma méthode de travail avec mes chevaux, que j’affine et partage chaque jour. J'ai à cœur de transmettre la sagesse de ces animaux, devant qui l’être humain est nu et peut, parfois pour la première fois, se reconnecter à lui-même. J'ai créé notamment les ateliers en famille pour faire découvrir les chevaux

Et qui sait, peut-être que de nouveaux projets verront bientôt le jour !
 

Je suis convaincue que je ne le ferai jamais. Et je l'espère. Parce que je ne veux pas que ça s’arrête, je veux que mon esprit soit challengé TOUTE ma vie, je veux ressentir toute ma vie auprès des gens, des animaux que je côtoie cet éclair de compréhension. Je veux apprendre, encore et toujours. Je veux continuer à être cet humain en perpétuel mouvement, en perpétuel apprentissage.

Aujourd'hui j'ai à cœur de transmettre une nouvelle vision du cheval, loin des diktats équestres, loin de l'envie de monter absolument, loin des apprentissages automatiques et totalement caducs du monde équestre d'aujourd'hui. 

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